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Sirènes - un poème de Ende Need Eden

  • Photo du rédacteur: Cretté Alexandra
    Cretté Alexandra
  • 17 août
  • 1 min de lecture


Nous vivons sur une terre Obsidienne,

Où un vent de poussière efface la moindre flamme

Et où ceux qui disent vous enseigner le feu

Ne prêchent en toute vérité

Qu'une parodie, un leurre, un mensonge,

Un brasier qui ne brûle qu'à la surface de l'eau,

Et qui ne brille qu'à la surface des yeux.


J'aspirais à un soleil qui renaîtrait sans cesse,

Et dont les bras bien vivants caresseraient toute chose,

De la racine des cheveux aux extrémités de la poitrine,

De la courbe des lèvres au bout des doigts.


Toutes les sirènes de la mer chantent vers ton navire,

Et aucune corde ne peut te retenir,

Toi qui enjambes un présent ensablé et mouvant,

De poudres de rêves, de corridors aux néons dorés,

De victoires éphémères sur la lassitude et le temps,

Les sirènes te saisissent toujours,

Et toujours, leur étreinte t'enchante.


J'aspirais à un nuage qui couvrirait l'immensité,

Et dont l'ombre épaisse et lourde réduirait le monde,

Tandis qu'hommes et femmes courraient à l'unisson,

Rejoindre les cavernes et réinventer le feu.



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