Tes doigts se glissent sur mon corps
Un nuage se lève sous mes cuisses
Le vent soulève ta robe
Des rues entières
Se blotissent à tes pieds
J’enfante un poème
Pour tes seins de mangues mûres
Accrochés à mon arbre
Pour l’oiseau qui ne chante
Qu’au reflet de ton ombre
Ta main pond des étoiles
Dans le nid des mes fesses
Je fais couler un fleuve
De caresse sous ta peau
Ta bouche brûle mes oreilles
Un bâton grandit sous mes cuisses
Tu passais sur la ville
Je m’accroche à ton ombre
Tu refais chaque porte
Telle que veut ta folie
Tes doigts se glissent sur mon corps
Un nuage fou habite mon cœur
Je fais couler un fleuve
Pour chaque femme qui passe
Qui imite tes deux lunes.
Bon bagay tres bon