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Les ruelles de Savannah - un poème d'Isabel Natacha Weiss

  • Photo du rédacteur: Cretté Alexandra
    Cretté Alexandra
  • 17 août
  • 1 min de lecture

Ivresse

Le timbre prend la route

Le jet, départ, vague, projet, lancement, saut ; ressac, rejet – elle ne te repousse pas


Le livre de cowboy sur les genoux de ton grand-père

un monde dans un monde

son monde dans ton monde


Entre ses dents une odeur de rat.

Le père l’a tué.


le lointain sème

partout tu repousses

tu grandis encore


Mon monde dans son monde

la bière à température ambiante

Tu me repousses


Je croyais manger un hibou


ô ciel, ô ciel,


les herbes sous mon regard plus hautes que l’océan, au ras des

herbes mon regard court vers l’océan

comme flèche

sans cible

flèche sensible


le café est froid


Tu pousses en moi


Les guépards sont-ils fatigués ?


Tu as faim.


J’aimerais tellement que, j’aimerais tellement que, j’aimerais

tellement que, j’aimerais tellement que


Ta peine est plus grande

que la mer

la mer est plus grande

que tout


Je vis sous une falaise


creuser comme un insecte

les herbes hautes poussent jusqu’à un certain point

là-bas l’horizon tient bon


Ne jette pas toutes tes épluchures. Avant, elles étaient une peau. Ce qui nous garde

– ce que nous jetons 


ô peine

ô baiser de bouche


Tu repousses le moment où, tu repousses le moment où, tu

repousses le moment où, tu repousses le moment où


J’ai froid

Viens vivre

viens

vivre



ree

 
 
 

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