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  • Photo du rédacteurCretté Alexandra

Les auteurs de la revue

Dernière mise à jour : 7 avr. 2022

Alexandra Cretté


Alexandra Cretté est professeure de français en Guyane depuis 2006. Née à Aubervilliers, elle se passionne depuis son plus jeune âge pour la littérature et les arts.

Elle écrit de la poésie depuis l’âge de quatorze ans. Encouragée dans son adolescence par Francis Combes, poète et éditeur, et Roger Bordier, écrivain, elle poursuivra cette trajectoire dans l’écriture jusqu’à aujourd’hui: poèmes, pièces de théâtre, roman, elle tente les genres mais revient toujours à la forme poétique, qui lui est plus spontanée, évoluant d’une poésie en vers libres presque maniériste à des formes variées et une tonalité lyrique. Dans les années 2000, elle publie plusieurs poèmes et textes au sein de la Revue Commune des éditions du Temps des cerises, ainsi que dans une anthologie de la poésie engagée contemporaine de cette même maison d’édition.

Depuis longtemps, elle envisageait la construction d’une revue littéraire centrée sur l’espace amazonien et la multitude de ses langues. C’est sa rencontre avec Samuel Tracol, et par son intermédiaire avec des auteurs et chercheurs brésiliens résidant en Amapa, que se trouve relancée cette idée ancienne. Ce projet reçoit ensuite un écho positif dans des échanges avec Juliette Combes-Latour, éditrice, sur les enjeux et les possibilités qu’offre une revue plurilingue dans la sous région. De là elle se lance à la fois dans l’écriture, la conception de la revue et renoue les contacts envisagés lors d’une première ébauche du projet. C’est ainsi qu’elle se tourne vers Daniel Pujol et Germain Adélaïde pour former un premier noyau d’auteurs. Puis vers Virginie Petratos, dont elle connaît et aime profondément le travail pictural sur la forêt amazonienne, pour les illustrations.

Une deuxième périodes de rencontres adjoint la participation active de JJJJ Rolph, Nitza Cavalier et Rossiny Dorvil.

La revue naît ainsi, d’un réseau d’énergies convergentes.

Pour elle, écrire en Guyane, dans le contexte amazonien, c’est se lancer dans la tentative de la plante au seuil de la forêt: s’élever et grandir au milieu d’une richesse métamorphe et immense. Entrer dans l’oralité, dans les dizaines de langues parlées. Tenter de comprendre l’histoire de ce qui se passe aujourd’hui, d'écouter le passé. Mais c’est aussi accepter le corps chantant; la beauté et l’ouverture sans cesse redimensionnée vers ce qu’on ne connaît pas.



Samuel Tracol


Enseignant en histoire à l’Université de Guyane, Samuel Tracol rédige sa thèse sur les personnels pénitentiaires de Guyane (1852-1953). Sa recherche est résolument transdisciplinaire et pan-amazonienne. Ses travaux l’ont amené à largement collaborer avec des collègues de sciences humaines en Amérique du Sud : Militares, poderes et sociedade à Belém (UFPA), UNIFAP sur les campus d’Oiapoque et Macapa, Observatoire Hommes-Milieux Oyapock, projet Direito a poesia sur les littératures produites en milieu carcéral (Université d’Intégration Latino-Américaine, UNILA, Foz de Iguaçu). Il co-anime depuis janvier 2020 le groupe de jeunes chercheurs CoPALC, Colonisation Pénitentiaire de l’Amérique Latine et des Caraïbes, avec des collègues brésiliens et participant à la Campagne latino-américaine pour l’excarcération des femmes et populations vulnérables. Ses travaux de recherche laissent une large place à l’expérience sensible: utilisation privilégiée de sources littéraires et poétiques, expériences collectives de recherche, usage de la déambulation et du cheminement dans le processus de production scientifique. Tout naturellement, il a adhéré au projet éditorial de la revue Oyapock qui renvoie à un univers géographique et artistique tant familier qu’exploratoire, tout en répondant à une volonté d’écrire autrement, sûrement pour dire autre chose. Comme enseignant et chercheur, et dans sa prose libre encore embryonnaire, Samuel Tracol colore l’ensemble de son travail d’une dimension militante qui renvoie à une notion-pivot, qui est à la fois horizon et éthique : l’émancipation. Écrire l’Amazonie, c’est faire résonner un impensé ou plutôt un mal-pensé, une écriture de l’Amazonie par les Amazoniens. Cette écriture doit donc se départir de tout impérialisme culturel – même sous-jacent- et la question du plurilinguisme y est centrale, autant que simple : chaque auteur doit écrire dans la langue dans laquelle il pense. En ce sens, le travail de traduction est aussi stimulant : le traducteur est dans l’esprit de la revue un producteur artistique et donc au sens noble un auteur. Nous y voyons une médiation indispensable à la réussite du projet éditorial mené par la revue Oyapock. Samuel Tracol souhaite s’appuyer sur la création de la revue pour proposer de loin en loin des textes qu’il envisage comme autant de propédeutiques et souhaite se libérer les carcans – nécessaires et légitimes- de l’écriture académique. Il imagine dans le futur une résonance entre textes et images, entre langues par l’intermédiaire de collaborations avec des camarades de création.




Daniel Pujol


Daniel Pujol, né à Bucarest le 17 mai 1964, professeur de philosophie en Martinique, après dix-sept ans d’enseignement en Guyane, cinq ans au Gabon et un an en Guadeloupe. Collaborateur, au début des années quatre-vingt-dix de La Quinzaine littéraire et des Nouveaux cahiers de l’Est, traducteur du roumain. Entre 1996 et 1997, rédacteur-en-chef adjoint de Min Mo Magazine à Cayenne et collaborateur, par une chronique hebdomadaire, de la Semaine guyanaise, au début des années deux mille. Publication en 2003 de larges extraits d’un recueil de poèmes (Version), dans la revue Mitaraka. Poursuit actuellement plusieurs projets d’écriture, certains achevés et d’autres en cours d’élaboration. Habite par l’esprit et par la chair l’ensemble du monde américain et ses expressions, avec quelques lieux d’élection : Haïti, Amazonie, Cône Sud, mais aussi New-York, Montréal, La Nouvelle-Orléans et tant d’autres. N’attribue à l’écriture poétique, en particulier à la sienne, aucune sorte d’intention, de devoir ou de projet. Peut-être une vocation critique et ironique, voire thérapeutique, voire cathartique ? Un fait existentiel livré à la diversité des sensibilités et des intelligences.




Germain Adélaïde


Germain Adelaïde a commencé l'écriture par la critique d’œuvres cinématographiques, ce qui lui a valu de représenter la Guyane au festival de Cannes en 1995.

Il axe son travail d'écriture davantage sur des poèmes dont tous ont un point commun : la référence à un être suprême. 

En effet, bercé dès l'école primaire par les poèmes d'auteurs antillais et français, il prend position pour défendre le plus faible, le plus démuni, et l'enfant malheureux ; un peu comme une mère porterait plus d'attention à son plus fragile enfant. 

Titulaire d'un troisième cycle en sciences sociales, il exerce en Guyane la profession de Conseiller Principal d'Éducation au lycée, après avoir côtoyé de près le monde de la presse écrite. 

Né au Lamentin en Martinique, il est le benjamin d'une fratrie de onze enfants. 

Il Réside en Guyane depuis 1992 et se dit dépasser le simple clivage Martiniquais ou Guyanais mais être désormais un Antillo-Guyanais. IL est père de 5 enfants dont trois vivant dans la commune de Matoury.

L'histoire du jaguar lui a été rapportée par les acteurs eux-mêmes et lui a inspiré la nouvelle "Chasse gardée en forêt guyanaise", mettant en exergue la domination sur la savane matiti de ce félin chassé et craint à la fois par les habitants.

Dans un style saccadé et rythmé, Germain ADELAÏDE nous fait vivre un suspense haletant dans une confrontation de l'homme et l'animal.

Pour amener l'histoire, l'auteur prend appui, sous forme de conte, d'échanges entre le jeune Gontran et un lézard panzou, ce qui permet d'atténuer, de façon humoristique, de faits au demeurant tragiques. 



JJJJ Rolph


Jean James Junior Jean Rolph, dit JJJJ Rolph, est né à Jérémie, le 28 avril 1993. Il a fait ses études primaires et secondaires au collège Sacré Cœur et au collège Saint Louis de sa ville natale. Journaliste culturel dans différents journaux et sur différentes radios de Port au Prince, JJJJ Rolph effectue des études de communication sociale à la faculté des sciences humaines et des études de lettres à l'Ecole Normale de l'Université d'Etat d’Haïti. Il est l'ancien président du Club Signet de la bibliothèque ARAKA. En Guyane, il co-animait avec Nitza Cavalier "Livre-raison", une émission littéraire sur Radio Mosaïque et suit un master en Interculturalités à l'Université de Guyane.



Nitza Cavalier


Winslow Nitza Carmela Cavalier, âgée de 23 ans, haïtienne, vit en Guyane depuis 2018. Elle est co-auteure de l'ouvrage "Préfète Duffaut revit dans nos écrits", avec Masselie Galant. Elle est également l'auteure du monologue théâtral "J'écris avec du sang". Elle anime une émission littéraire "Mille bulles" à la Bibliothèque Universitaire de l'Université de Cayenne. Elle co-animait, avec JJJJ Rolph, l'émission littéraire "Livre-Raison" sur Radio Mosaïque. Elle se vit écrivaine, dramaturge, comédienne, metteure en scène, animatrice de radio...

Étudiante en lettres modernes à l'université de Guyane, elle poursuit son travail d'écriture au sein de la Revue Oyapock.




James-Son Derisier



James-Son Derisier est un Haïtien âgé de 27 ans. Il a fait sa licence de géographie à l'IERAH/ISERSS de l'université d'état d'Haïti. En 2018 il rejoint la Guyane afin de poursuivre ses études en master d'histoire et géographie puis en master de Civilisation, cultures et sociétés à l'Université de Guyane. Passionné de la recherche,il a déjà travaillé sur plusieurs thématiques scientifiques liées à ses études. Néanmoins, il découvre de plus en plus d'autres domaines. A travers ses nouvelles rencontres, il fait de la littérature sa passion. Il a déjà publié une légende et plusieurs poèmes dans la revue Oyapock dont il fait maintenant partie.



Émile Boutelier


Émile Boutelier est enseignant, journaliste et auteur. Après deux ans de classe préparatoire littéraire, il intègre l'ENS de Lyon, où il réalise un double master d'Histoire et de philosophie politique, puis passe l'agrégation d'Histoire. Il vit actuellement en Guyane, où il approfondit son amour des lettres par son rap (nom de scène : Satyre) et ses nouvelles en prose.




Widjmy St Vil



Widjmy St Vil a vu le jour à Port-au-Prince le 3 septembre 2001. Âgé de 21 ans, il vit en Guyane depuis 2019.

Il a fait ses études primaires et secondaires au collège Jean XXIII, dirigé par les frères du Sacré Cœur. Il poursuit ses études d'histoire à l'Université de Guyane où il est en licence.

Animé par les flammes de la poésie depuis l'adolescence, Widjmy publie ses textes dans la revue Oyapock.



Atersonn Sainval


Atersonn Sainval, dit Dade , fils de Petit-Goave, est un passionné de littérature, particulièrement la poésie.

Écrivain, comédien, diseur et poète haïtien , âgé de 26 ans .




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