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Drink Party au Golgotha - un poéme de Ende need Eden

  • Photo du rédacteur: Cretté Alexandra
    Cretté Alexandra
  • il y a 13 heures
  • 2 min de lecture

J'ai vu les gueules ravagées,

Grattant d'une pièce de cuivre,

Sortie de la bouche édentée,

Leurs papiers d’espérance vie,

Et accros à leur ballon,

Délirant sur le destin,

Et ces forces surnaturelles,

Qui poussent l'homme à l'autodestruction,

Au mépris d'eux-mêmes.


Les gens ont toujours un point de vue sur tout et toute chose,

Et même un point de vue sur les points de vue


Je demeure à demi silencieux,

Comme la rivière bleu azur,

Comme le vent qui éteint tous les feux,

Mon perfecto en cuir tinte à chaque pas,

Tandis que se brisent sur moi,

Les paroles et les gestes,

Un simple sourire en réponse.

Les horizons déracinés et verts de rage,

D'un avenir de sang,

Occupent tous les esprits,

Et c'est dans une danse ivre et trébuchante,

Qu'ils célèbrent une Vie toute fanée,

Malmenée par des pervers vampiriques,

Et des idiots aux couronnes de cendres,

Une maladie grimpe comme le lierre,

Dans tous les cœurs.


A peine entré, il fallait déjà jouer du couteau,

Avec la viande alcoolisée,

Pour se frayer un chemin de sueur,

Vers le Dance-floor,

De la beauté à en perdre le regard,

Et des alcools-cascades,

Le palais désirant boire et embrasser,

Les lèvres d'une bouteille hors de prix.

Dans les bras de l'ivresse, enveloppé,

Tremblement de basses,

Nombril percé, tatoué d'un serpent,

Ils avaient déposé leur vertu au vestiaire,

Le temps d'une nuit de feu,

Où germerait peut-être un amour de supermarché.


La vie comme une sorte de morceau abstrait,

Dont on ne saisit pas les paroles,

Mais sur lequel se déhanchent sans retenue,

Les derniers prisonniers.


Avance rapide/Fourmillement/Cercle Mouvement/

Mains Gestes/ Pieds Tambours/ Cheveux Vents/

Spirales Gouttes/ Cris Perçants/ Frottements/


Labyrinthe pour accéder au bar,

Il titubait, l'esprit hagard,

Empli, du corps à l’âme,

Par un désir furieux et animal,

Sortir les griffes lunes au cou des rôdeurs,

Enlacer une star de Cinéma,

Le long d'un boulevard aux lumières Hollywoodiennes,

Le Dance-Floor , invincible décor,

Où jouer une nuit de plus une représentation,

De ce théâtre d'improvisation.


Mais la pomme ne tombe jamais seule de l'arbre,

Directement dans la paume entachée.



J'observais en silence,

Ni plus fort, ni plus faible,

Que mes semblables,

Juste plus patient,

J'attendais que s'écroulent en silence,

La façade et le Sound-System,

Pour tendre la main,

A un fantôme de passage,

Aux cheveux bouclés,

Qui n'aurait plus jamais son overdose.


Tout le langage est une danse,

Et les plus doués pour la traduire,

Sont ceux qui ont de la musique dans le cœur,

Ou des pinceaux au bout des doigts.


Et je l'avais trouvé dans le caniveau,

Gigotant comme un nouveau-né,

Épuisé jusqu'au entrailles,

Blasphémant contre le destin,

La bouteille de bière bon marché au poing,

Comme si l'argent cliquetant sur la table,

Aurait pu lui offrir autre chose que la déception,


Le malheurs et le mépris de lui-même.


Je me suis assis sur le trottoir à ses côtés,

Sous une fine pluie agaçante,

J'ai posé la main à son épaule,

Me disant que la piste où ils dansent,

Est peut-être parfois une colline aux condamnés.



ree

 
 
 

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