Dans une nuit maltraitée par le chant des sauterelles
Je remets sur ma ville sa robe de fauve
et de puanteur
Je lie mes rêves à la cadence d’une femme en overdose
Je n’ose pas te parler des sanglots d’une rose
qui se tue
Pour la sauvegarde de son nom
La longueur de mes nuits appartient à tes gestes
Dans ce poème d’amour je t’invente
Un serpent qui ne siffle pas
Un chien qui aboie quand la lune lui sourit
Dans une nuit maltraitée par le chant des lucioles
Le destin est une belle femme qui accompagne le jour
dans ses voyages d’adieux.

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