Sous le ciel glacial de la capitale - un poème de Jonas Charlecin
- Cretté Alexandra
- 21 sept. 2023
- 1 min de lecture
I
Sous le ciel glacial de la capitale
Des os sont broyés
Des idées volent
Des cœurs s'emballent
Des sacs sont jetés au sol
Pour quémander
Plutôt que pour jeûner
Sous le ciel glacial de la capitale
Des femmes vendent leur charme
En un tour de danse sulfureux
Chaque passant qui passe
Est invité à profiter de leur Hall streat
Sous le ciel glacial de la capitale
Les oiseaux se réveillent
étonnamment éloquents
Dans leur piaulement coquet
Tandis qu'il y a des peaux
Qui miaulent et dénoncent
La froideur du ciel
Glacial de la capitale
Sous le ciel glacial de la capitale
Des âmes ne dorment pas
Non par défaut de sommeil
Mais par dévotion
restent en veille
Et surveillent et attendent
La porte
qui ouvre à huit heures du matin
Eux qui reniflent le vent phénoménal
Depuis vingt deux heures du ciel d'hier
Sous le ciel glacial de la capitale
II
Sous le ciel glacial de la capitale
Le jour naît morceau par morceau.
L'absence des automobilistes
créé ici et là un spectacle post-apocalyptique
Sous le ciel glacial de la capitale
Un individu attifé de jaune et de noir
Rétréci son stress
En dansant comme ci comme ça
sa casquette en main
Il pourchasse les yinyins
Comme font les chiens après les mouches.
Sous le ciel glacial de la capitale
Un diaspora porte ses lunettes
De soleil
Comme s'il se moquait
De la luminosité de la Lune
Sous le ciel glacial de la capitale
Nous y sommes.
Pour certains depuis Vingt deux heures.
Pour d'autres depuis Une heure.
Pour d'autres depuis Quatre heures.
Pour d' autres.
Pour d'autres.
Et l'air dur
Rime avec préfecture.

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