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Seule est innocente la mort de la lampe - un poème de Smeev Jerry

Photo du rédacteur: Cretté AlexandraCretté Alexandra


Il y a une certaine forme

de révolte au bras qui se lève :

ne plus se coller au corps

traction – du membre

comme ce peu d’amour qu’on porte

à un chemin bouché

(ou quelques signes moqueurs

de la main qui tremble)


et c’est là une trombe d’eau

lavant le cramoisi des trottoirs

maquillant la ville

de rumeurs d’autrefois

attend la résurrection

des prières mal parties


long le bras du cauchemar

derrière sa barrière d’écailles

qui se réjouit d’être pierre

ainsi que lieux qui se vident

ici les rêves – sont épilés au laser

et puis c’est toujours

d’une ménopause de sens

que souffre la bouche qui hurle


quatre ombres peuvent faire pays

à celui qui voit décolorer son île

la fuite à jamais fuite

composée de dix partitions sanglantes


un saignement aussi crochu

qu’un géomètre tremblant

un tant soit peu – qui dit

dans cette vallée d’ampoules allumées

seule est innocente

__ la mort de la lampe




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