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Que la lumière s'éteigne - un poème de Jonas Charlecin

Photo du rédacteur: Cretté AlexandraCretté Alexandra


I J'écris des mots qui pleurent Des mots qui caressent l'espoir J'écris des mots qui pardonnent Des mots qui narrent J'écris des mots qui aiment Des mots qui condamnent J'écris des mots dans l’obscurité Des mots qui rayonnent J'écris des mots qui revigorent Des mots qui blessent J'écris des mots qui abandonnent Des mots qui réconcilient J'écris des mots de joie Des mots pestiférés J'écris des mots pour les oiseaux Des mots pour dames J'écris des mots pour les fous Des mots J'écris des mots c'est tout…


II Que la lumière s'éteigne et c'est ma joie qui s'en va Tels furent les fantômes sous mon drap Dépourvues de brillance sont les étoiles Le cœur se crispe et les yeux se noient C'est seulement quand le noir vient que tu l'accompagnes

c'est seulement Sordide ami. Je croyais pourtant bien faire... Tu me regardais sans une miette d’avertissement Vilain ami. Si je ne savais écouter mon cœur... Autrefois où je pensais à une vie de bling bling Quand cet hautain me piétinait Condamnait ma patrie qui n'a cure de l’égalité des hommes Georges Floyd n'est il pas mort ? J'ai été j'ai vieilli je reste jeune et moulu Comment réussir Il faut se faire violence, c'est la voie noble fiston. Répond l'autre après vingt ans à entretenir le talus Complexé, faible, immigré je vis quand même Miséreux, maltraité, humilié je ris quand même Oppressé, censuré, brûlé je pense quand même Critiqué, haï, boycotté je France quand même




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