A peine venu
tu reflétais le merveilleux
l’espoir
Tréfonds d’un cœur sensible et souffrant
On façonnait déjà ton image
au tableau lointain du destin
La flamme des maux d’une morne vie
et la chaleur lassante d’une soirée d’été
ont consumé les entrailles
de ceux qui t’attendaient
Au miroir ruisselant
J’ai vu ton ombre
errante sous un vent de désespoir
Tu viens les yeux fermés…
Souvenirs douleurs nostalgies
Tout passa tellement vite
Tu n’eus même pas le temps
ni de dire bonjour soleil
ni de dire merci étoiles suivantes
Les battements amollis de ton cœur
remplirent mon calice du vin d’effroi
d’amertumes de souffrances
Quel amour perdu
Ici tout se baigne dans la futilité
Ce que la matière nous donne
est repris par la matière
Comme on a dû rêver
comme on a dû espérer
sans aucune explication
tu fuis
tu laisses ton nom et ton ombre
où se mêlent
souvenirs singuliers et déchirants
Quelle horreur
On aurait dû jouer ensemble à la guitare,
On aurait dû dormir ensemble,
mais je n’ai pas vu ton sourire
L’étoile t’a reconduit à ta source,
lentement
Ce silence fut ta prison…
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