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Photo du rédacteurCretté Alexandra

Le point G de Cayenne, un poème de Nitza Cavalier


Cris d’amour

Brillances

Arbres

Voitures

Rue

Regards

Cayenne

Plaisirs

Un vrai théâtre de moulage

Une scène cousue par la machine du désir

Ce n’est point d’un lit dont je vous parle

Mais de la chaleur du sol de Cayenne

De deux corps en fusion

Mélange de sueurs et de salives

De frissons

De tremblements

Ce n’est point d’un regard dont je vous parle

Mais des yeux par centaines

En rang

A la file indienne

Qui admirent des ébats

Des cris à l’abeille


Des rayons sensuels

Soleil évasif

Témoin des étreintes

Libido d’un orgasme

Jouissance de deux âmes

L’amour au centre de Cayenne

L’ultime désir

Trouver son point de gravité

Tourbillonner tout autour

Non

Je ne parle point des huis clos

Catimini

Cache-cache

Cachotteries de mille couleurs

Je parle d’un acte assumé

Sans honte Sans gène

Sans tabou

Sacrilège sacré

Labyrinthe de délices

Offrir deux corps en spectacle

Au rythme des regards

Franchir des portes secrètes

CAYENNE

Ville de liquide extasié.



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