À Nitza Cavalier, pour que l’aurore se lève sur l’arum.
POUR TOI
Sans toi
Mon ombre est un oiseau fragile
Tes pieds
Fenêtres ouvertes sur la lune
Je refais ma démence
A l’aune de tes yeux
Pour toi
J’invente des villes sans portes
A tout miroir blessé
Ton corps
Ce poème violent
Qui amadoue l’orage
Cette étoile mourante
De ta bouche d’arc en ciel
Pour toi
Mon ombre se dessine
à chaque battement de cils
Ton sexe triangle suspendu
à la porte des folies
Sans toi
aucun arbre n’est soleil
Aucun pays n’est pluie
En toi
mieux vaut mourir
au jardin
Sous tes cuisses d’aube.
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