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L'aura. Poème de Jean Louis Danancier

  • Photo du rédacteur: Stéphane THOMAS
    Stéphane THOMAS
  • 25 mai
  • 1 min de lecture

Dans le livre de ta voix, le silence s 'oublie, la douleur se retire comme un funambule qui tient un livre de poèmes qui le protégera de sa chute. J'ose m'asseoir à tes côtés juste un instant sur un nuage d'orage pour revivre le temps d'un éclair nos folie passagères.


On ne décide pas de l'endroit où la foudre va tomber. Pour moi, la consolation ne sert à rien, c'est un mot sans importance comme si la tristesse avait besoin qu'on la confesse.


Je voudrais dire merci à l'air que l'on respire, c'est grâce à lui que je peux écrire et te revoir un peu...


J'offre des fleurs au temps qui passe et se referme sur ton absence. Quand les ombres de la mort jouent avec les filles des heures dans le jardin de l'immense secret, le silence vient nous faire entendre les pas de l'existence qui s'efface.


La mort a inventé la vie pour qu'elle puisse faire de toi un poème.



 
 
 

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