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  • Photo du rédacteurCretté Alexandra

Inès, un poème de Dorvil Rossiny



Sublimité  incroyable

Pareille à une sirène

Tu fais chanter ta silhouette

Comme une parole poétique

Une offrande pleine de finesse

Aux yeux des hommes

Tu es l'aurore  qui épouse le jour

Dans  ma pensée

Tu es restée logée

Comme un rêve  flou

Qui résonne  nuit  et jour   en moi

Me voilà  prisonnier de ton charme

Ton petit corps bien charpenté

Je ne peux m'empêcher de songer à toi


Je me suis  approché  de toi

Pour contempler ce corps  qui brûle

D'une passion  amorphe

 mon âme est prise

au filet  de ta senteur

laisse moi m’accroupir près de  ta flamme

Qui brûle  sans rien  consommer

Tes tics courtisent ta bouche

Tes mains 

tes cheveux ondulés

La nuit  devient  silencieuse

Sous l'emprise  de ta peau écarlate

Je ne voulais qu'une chose

parcourir ton corps

Tu es devenue un rêve noir

Je me perds  dans ton adresse

Ton corps me parlait de tout

Sauf de sexe

Mon désir centrifuge m'a englouti

Sans me délecter de toi

Tout mon être se déprave

L'odeur  de ton parfum  me paralyse

Plissant mon phallus

Un songe tu es restée dans ma tête 

Je pars  sans  dire à Dieu

Pour te repeindre dans un instant éternel

Toi Inès...




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