Ta page nocturne
En transe dans la lueur du soir
Sans voir sans rien
Pas même l'ombre de la lune
Mi-dieux mi-urnes
Les corps à vif, de ceux qui viennent de jouir
Écorchés d'adrénaline
Timides feux follets
L'encens qui coule le long de l'échine, dans tes veines détrempées d'amour liquide
Ce scintillement vin rouge sur ta peau de nacre brune
Et dans ta cambrure animée se glisse incandescente
Ma main comme une fermeture éclair
Comme une coupe qui tient le calice ambré de ta nuque soumise
Un séisme qui relie les perles d'eau salée roulant de ta gorge aux nervures de ton sexe
Des rubis
Te parant du plus précieux des masques
Le tien

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