Ma Pereskia, quiskeyana
Sur le seuil de ton pistil
L’aurore s'éteigne sur nos têtes
Tous les matins une arme s’y pointe
Sur tes sépales
Des rosées d’amertumes
Chagrinée par ton désarroi
Je n’ai que ma plume
Terre natale
Des vers durs
Pour panser tes entailles
Pour que jamais
tu ne sois verbe taire
Encre de sang
Ton monde
Écoulement de supplice
Rivière de sang
Fracassée par le temps
Malmenée par le vent
Mon cœur
Fragment de pétales
Saigne de tes blessures
Ma Leuenbergeria quiskeyana
Résidus de charogne
Senteur des têtes coupées.
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