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Comme un condamné au parloir de la mort- par Carlo Sylvain, deuxième lauréat du Prix Damas 2023.

Photo du rédacteur: Cretté AlexandraCretté Alexandra

Les hirondelles disparaissent

Mon ciel est aride


Je lance mon cri de dernier instant

Tel un condamné au parloir de la mort


Ma vie, un désert sans oasis

Moi, oiseau triste

Je me tue seul

Depuis la fuite des oiseaux migrateurs


Ils s’en iront

de leur territoire conquis par la guerre


J’ai quitté mon pays avec

Ma dernière goutte d’espoir

Il rode autour de moi des sanglots

Des horreurs des villes englouties sous la pluie


Je lance mon cri de dernier instant








Illustration de Moss Sondy





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