Cette terre, celle des autres
J'ai posé mon arme par terre
Un temps précieux qui s'écroule au son d'une douleur nocturne
Je suis à bout de force
La voix de l'innocence ne compte guère
Les rayons se figent vers le destin avorté
La température se ravive de chagrin, hélas - nature désenchantée
Je vis dans ce pays où le pardon est fredonné par les moutons
L'auberge du grand pardon
Le son des mitraillettes anime chaque sommeil
Combien de clous pour crucifier les vices ?
Combien de sacrifices pour enterrer les peines ?
Combien de je t'aime pour faire sécher les larmes ?
Combien de phrases miracles pour enchaîner la douleur quotidienne ?
Combien de prières pour guérir la tristesse des cœurs vides ?
L'amour n'est-il pas le seul vice qui fasse le bien ?
Le mérite existe-t-il toujours ?
Les corps sans cœurs persistent leur quête meurtrissure
Ma terre va mal.
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